Description
7 ans, 20 numéros, un immense merci !
Qui aurait parié en 2013 à la sortie du premier numéro de 180°C dans sa version semestrielle que 7 ans plus tard, la revue serait encore là, toujours indépendante, riche, variée et dotée d’un lectorat aussi curieux que fidèle ? À sa sortie pourtant, une partie du monde de l’édition avait gloussé arguant du fait que ce mook d’un nouveau genre, malgré sa beauté et sa générosité, ne trouverait pas son lectorat et ne tiendrait pas financièrement.
20 numéros plus tard et en toute modestie, 180°C est considérée par le monde de la cuisine (chefs, artisans des métiers de bouche, producteurs…) comme la revue de référence. Ce n’est pas nous qui le disons, ce sont les propos de ceux que nous croisons que nous rapportons.
Cette pérennité, nous la devons à une équipe de journalistes, de photographes, de stylistes culinaires et d’illustrateurs, soudée et désireuse de toujours valoriser ceux qui travaillent la terre et les produits et ceux qui les cuisinent. Nous la devons à des libraires qui ont su, dès le premier jour, mettre en valeur un travail qualifié d’artisanal et de qualité. Nous la devons aux lecteurs de tous âges qui nous suivent numéro après numéro dans une ère alimentaire en pleine (r)évolution. Nous avons su être à l’écoute de ce monde culinaire en mouvement pour toujours proposer une revue, elle aussi en mouvement. En psychologie, on dit de 7 ans que c’est l’âge de raison et qu’il correspond à l’entrée dans la cour des grands. Jamais nous n’oserions penser que nous entrons dans la cour des grands car nous n’avons pas cette prétention. Nous savons en revanche que nous avons faim de poursuivre cette aventure née d’une réflexion en 2012 qui prend vie en 2013. Nous n’avons pas fini notre travail. Il existe encore des dizaines de chefs à valoriser, des dizaines de producteurs à soutenir, des coups de gueule à écrire, des recettes à déguster, des produits à découvrir, des filières à défendre car ne pas le faire ou ne plus le faire, c’est laisser la porte ouverte à celles et ceux qui aspirent à nous proposer un monde alimentaire sans relief et sans saveurs. Et ce monde, nous n’en voulons pas !
Philippe Toinard, rédacteur chef de 180°C