Plus le temps d’attendre…
Le 25 septembre dernier, les citoyens Suisses étaient donc appelés à se prononcer sur le futur énergétique de leur nation, plutôt gourmande… Nom de cette « votation » ? Initiative Populaire pour une économie verte. La réponse : non à 65 %. Pourtant la Suisse (comme d’autres pays) consomme plus que la nature ne sait donner ! Proratisé à son nombre d’habitants, sa consommation correspond à ce que devraient produire 2.8 planètes… Là-bas, on a donc organisé une « votation » pour tenter sortir de cette impasse… Sans succès… L’idée maitresse du projet se situait dans le découplage de la croissance économique avec l’utilisation des ressources naturelles, fossiles en particulier…
Trop tard pour être pessimiste ? (dixit Y.A. Bertrand)
« Il y a déjà des signes de surpêche, de déforestation, de déclin de la biodiversité, de changement climatique au travers du CO2 accumulé dans l’atmosphère et d’épuisement des sols. Tous ces signes vont s’aggraver si l’on ne réagit pas », explique l’universitaire Dr Nicole Grunewald. Mais elle estime que cette situation n’est pas irréversible. « Nous ne jugeons pas de combien chaque personne ou chaque État devrait réduire sa consommation de ressources. Il faut un effort conjoint ». De même, chez WWF « De nombreuses solutions sont disponibles et permettent de s’attaquer au problème : passer massivement à l’énergie renouvelable, opter pour des régimes alimentaires moins riches en viande, viser une économie circulaire sur la base du recyclage et de la réutilisation, repenser l’urbanisme, la mobilité et la fiscalité, etc. »
A quand un vrai changement de cap chez nous ?