Philosophie vinesque

philosophie vinesque

Tout vin naturel, fort ou faible d’esprit est un bon vin s’il conserve sa vie organique.

Cette déclaration datant de 150 ans environ est de Jules Guyot (1807-1872). Il n’était pas seulement grand technicien de la vigne et de la vinification (Culture de la vigne et vinification 1860, Etude du vignoble de France 1868). Il était aussi un philosophe, à sa manière. Piochées au fil de ses écrits, voici quelques perles à savourer !

 

Cocorico !

« Les boissons n’agissent pas seulement sur l’individu, elles réagissent sur les familles, sur les tribus, sur les nations ; et je suis profondément convaincu que les vins de France sont la cause première de la franchise, de la générosité et le la valeur du caractère français, incontestablement supérieur à celui de toutes les autres nations. » 

 

Bien sûr !

« Ce sont l’estomac, les muscles, le cœur et la tête qui sont les juges suprêmes du vin. »

 

Et oui…

« Pour faire la soupe à vos gens, plantez des citrouilles. Pour rafraichir le vulgaire, plantez des melons brodés. Pour le service de votre table, plantez le melon cantaloup. Mais ne demandez jamais à la chimie de transformer les citrouilles en cantaloup, ni même en melon brodé… »

 

C’était comme ça au XIXème siècle…

« Pour mon compte, je ne sais rien de la viticulture que ce que j’en ai appris en observant les vignes et les vignobles, en étudiant les auteurs, en cultivant moi-même la vigne et en cherchant dans la pratique ce qui peut être le mieux pour la vigne et le vigneron. »

 

(Dr. Jules Guyot – extraits de « Culture de la Vigne et Vinification »)
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