Le problème des grands distribuants c’est que l’expertise des produits qu’ils veulent nous fourguer parait parfois proportionnelle à leur prix : trop bas(se) pour être crédible…
Prenez la page 6 du tract Leclerc daté du 17 au 21 janvier 2017 (tract que ne je n’avais pas demandé mais qu’on m’a donné de force, je précise) On vous y propose des langoustines à 18,90 le kg mais la photo vous montre quoi ? Des écrevisses rangées comme à la parade, on ne sait pourquoi, dans une panière en osier…
Un peu plus bas : voyez ces soi-disant tentacules de calamars… Mais tout le monde voit bien que c’est du poulpe !
Et allez aussi à la page 2 : les ci-devant lieus noirs en photo annoncés au prix démentiellement bas de 7.90 le kg sont en fait… des bonites ! Des écrevisses pour des langoustines, des calamars pour des poulpes, des thons pour des lieus… Que penser du reste ? On va se méfier du beurre : c’est peut-être du tofu ?
Faut pas prendre le consommateur pour une buse !
Eh oui… Si ça se trouve, page 8, les citrons sont des pastèques, le sachet de « jeunes pousses d’hiver » bien de saison, de la canne à sucre et le poireau « sachet flow pack » à 1 euro le kg des cigares de la Havane. Non, non et non monsieur le grand distribuant, revenez à vos chères études et avant que de vouloir nous bazarder vos thons, écrevisses, et jeunes pousses d’hiver – plaisant oxymore -, apprenez déjà… à les reconnaitre ! Il y aura pas mal d’avantages : vous convaincrez mieux vos éventuels clients, ne passerez pas, ou moins, pour des buses premier Cru et enfin, tout simplement, vous remettrez l’église au milieu du village que, pour le coup, vous aviez mis en plein océan…