Grande nouveauté de la dernière édition du plus célèbre des guides gastronomiques, Le Michelin, les macarons verts récompenseront les chefs engagés dans une gastronomie durable.
Il en va ainsi : à chaque parution du guide Michelin son lot de surprises, d’heureux et de déçus. Heureux les nouveaux étoilés, ceux qui décrochent leur premier macaron, parmi lesquels notre chef et ami Eric Trochon du restaurant Solstice à Paris, ou encore Fabrice Idiart du Moulin d’Alotz à Arcangues près de Biarritz. Bravo à eux et aux 47 autres nouveaux venus.
Bravo également au 11 restaurants accédant à la 2ème étoile et aux trois nouveaux triplement étoilés, le graal suprème, dont Glenn Viel à l’Oustau de Baumanière, l’un de ces 10 « Incontournables » que nous vous faisions découvrir dans notre ouvrage du même nom, paru en octobre 2019.
Mais le plus enthousiasmant de cette nouvelle édition, c’est la volonté des équipes du Michelin de promouvoir une gastronomie responsable et durable. Cette nouvelle orientation ne peut que nous réjouir, car depuis son lancement en 2013, les équipes de 180°C ont eu à coeur de défendre une gastronomie responsable, juste et durable. Tant dans notre sélection des chefs que nous mettons en avant, que des producteurs, vignerons et même dans l’élaboration des recettes que nous vous proposons à chaque numéro de la revue.
C’est donc avec une pointe de fierté que nous retrouvons dans cette sélection 9 des chefs dont nous vous avions fait découvrir le parcours et l’éco-système dans notre livre Les Incontournables, 10 chefs engagés dans une gastronomie responsable. Citons pour le plaisir Cyril Attrazic, Hervé Bourdon, Jean Sulpice, Régis et Jacques Marcon, Christophe Hay, Glenn Viel, Julien Allano, Florent Ladeyn et Alexandre Couillon. Sans oublier les chefs que nous sommes allés rencontrer pour 180°C : Pierre Caillet (180°C n°1), Laurent Petit (180°C n°9), Michel et César Troisgros (180°C n°17), Jean-Michel Carrette (bientôt), Christophe Aribert (bientôt aussi)… et bien d’autres encore à découvrir.
Ces valeurs que nous défendons numéro après numéro depuis maintenant 7 ans, commencent à trouver un large écho.
Nul doute qu’elles deviendront la norme de demain.
Alors, longue vie à la belle et bonne gastronomie… durable.