Le navet noir de Pardailhan… On pourrait penser qu’il s’agit là d’un mystérieux tubercule tout droit sorti de l’imaginaire Tolkienien, et auquel on aurait prêté quelques pouvoirs magiques ! Pourtant, le « précieux » en question, qui l’est de par sa rareté, prend bien racine dans le monde réel, chez nous en France ! Point de magie, mais une saveur unique, à la fois douce et fruitée pour ce légume qui peut même se dévorer cru en début de saison…
Quant à Pardailhan, situé dans le département de l’Héraut et la région Occitanie, ce minuscule village culmine à 500 mètres d’altitude avec comme particularité d’être soumis à de fortes variations de température. Trois climats, méditerranéen, océanique et montagnard, se disputent ce petit bout de terre esseulé et confèrent à notre navet son caractère unique.
Piquée par la curiosité, notre rédaction, en la personne de Delphine Brunet et d’Eric Fénot, a voulu en savoir plus sur cet « or noir du Haut-Languedoc », un des trois premiers « produits sentinelles » français à avoir été répertorié par l’association Slow Food France.
Olivier et Cécile Verdoire, des reconvertis qui sont aujourd’hui les seuls à produire ce navet en bio, nous ont accueilli sur leurs terres et ont accepté de nous livrer tous les secrets de ce légume peu ordinaire…