La permaculture n’est pas une vue de l’esprit mais une méthode qui fait ses preuves.
La conclusion majeure confirme l’intuition empirique initiale de Charles et Perrine : il est possible de produire de façon importante sur une petite surface maraîchère cultivée essentiellement à la main et de dégager ainsi un bénéfice suffisant pour assurer un revenu correct à une personne ayant un statut agricole… Cette citation tirée de la page 7 d’un rapport qui en contient presque 70, résume assez bien les choses et permet de porter un regard neuf sur les pratiques agricoles en maraichage.
Agroparistech, l’Inra, L’institut Sylvia parrainent cette étude
Le document mis en ligne par le journal Le Monde, est parfaitement lisible et aborde le projet de la permaculture dans une vision holistique, et c’est ce qui en fait tout l’attrait : biodiversité, production, rendements, revenus… On notera aussi le travail statistique assez fouillé (page 35 par exemple) permettant de mieux comprendre les enjeux, les forces et les faiblesses de ce système.
La permaculture s’impose donc, peu à peu comme une des solutions d’avenir du maraichage. Bravo à ses pionniers !
