Dix articles pour tout dire
C’est le projet tout à fait immodeste de cette Déclaration : synthétiser en peu de mots ce que pourrait, ce que devrait devenir notre alimentation : non plus un enjeu capitalistique comme les autres biens marchands, mais un espace de liberté dans lequel consommateurs, producteurs, industriels et distributeurs coexisteraient, chacun au bénéfice des autres. On peut toujours rêver. Mais n’y a-t-il pas quelque utopie derrière les grandes idées qui, après coup, ont fait leur chemin ?
La nourriture n’est pas un bien marchand comme les autres puisqu’elle concerne chacun de nous, dans ce que nous avons de plus intime, qu’elle est l’un des principaux secteurs économiques de la nation et que son impact sur l’environnement est reconnu… Chaque citoyen porte aussi une part de responsabilité sur le système tel qu’il existe et, par ses choix ou ses non-choix, il peut – en partie du moins – avoir prise sur lui.
En dehors des idées qu’elle veut faire avancer, la Déclaration tente aussi de promouvoir deux concepts se nourrissant l’un et l’autre : l’hédoniste et le Libre-Mangeur. L’hédoniste est donc celui qui recherche le plaisir… gastronomique y compris, mais une recherche qui ne se fait pas les yeux fermés.
Le Libre-Mangeur, figure consciente et avisée des choix qu’il fait à son bénéfice, mais aussi à celui de l’ensemble de la communauté.
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